Les taux hormonaux de testostérone diminuent progressivement chez l’homme entre 40 ans et 80 ans. En fait l’homme a toujours un peu de testostérone dans ses tissus contrairement à la femme qui à partir de la cinquantaine voit ses taux hormonaux d’œstrogènes et de progestérone avoisiner le zéro.

Dans un cas comme dans l’autre le T.H.S nécessite non seulement un bilan hormonal complet chez l’homme : dosage testostérone total, testostérone libre, de la « sex hormone binding » globuline, de la dihydrotestostérone, de l’œstradiol et bien sûr contrôle de la prostate avec le PSA libre, échographie et toucher rectal.

Etude du dosage de la Vitamine D pour protéger de l’ostéoporose, échographie abdominale pour étudier tous les organes abdominaux en particulier le foie et bien sûr un bilan sanguin avec étude de la formule sanguine, recherche d’un excès de globules rouges ou d’un déficit de globules blancs. Etude de la fonction rénale des lipides sanguins, etc.. Une fois établi ce bilan spécialisé c’est le début de l’interrogatoire avec établissement d’une relation de confiance médecin patient, absolument nécessaire lorsqu’il s’agit de débattre de sa vie personnelle, de sa vie sexuelle, de son état émotionnel, de son vécu social, familial et professionnel. Cette confiance établie le médecin va alors prescrire ce traitement hormonal de substitution qui va lui permettre de prescrire les hormones les mieux adaptées. Chaque patient est différent, certains ont besoin de gels hormonaux, pour d’autres les capsules de testostérone sont suffisantes, enfin souvent passé l’âge de 60 ans il faut alors prescrire des produits injectables dont la durée d’efficacité varie de 15 jours à 4 mois. C’est au médecin de faire le bon choix par rapport à l’état hormonal de chacun. Un bon traitement hormonal change la vie de chaque patient. La testostérone c’est l’hormone du muscle, du cœur, des artères, des viscères puisque le bol alimentaire avance aussi dans l’intestin grâce à une activité motrice pulsée par la testostérone.